Th17-immune response in patients with Membranous Nephropathy is associated with thrombosis and relapses
Description
Membranous nephropathy (MN) is a rare autoimmune kidney disease. Most autoimmune diseases are associated with a pro-inflammatory Th17-immune response, but little is known about immune dysregulation in MN. In China, MN was associated with exposure to fine air particulate matter (PM2.5) that could act as a danger signal and redirect immune response toward the Th2 or Th17 pathway. We aimed to analyze the cytokine profile of MN patients and to study the possible environmental factors involved in this immune reorientation, as well as the consequences on the prognosis of the disease.
In this prospective study, 59 MN patients filled a comprehensive lifestyle questionnaire. Peripheral blood cells from MN patients were stimulated in vitro to measure the cytokines produced in supernatant. Cytokine profiles of MN patients were compared to 28 healthy donors and analyzed regarding individual PM2.5 exposure. Compared to healthy donors, MN patients had higher serum levels of Th17 and Th2 cytokines, as well as a deficiency of Th1 and regulatory T cell cytokines. MN patients with high IL-17A levels lived in areas highly exposed to PM2.5: 51 vs 31 mg/m3 for patients with low IL-17A levels while the World health organization (WHO) recommends an exposition below 10 mg/m3. MN patients with Th17-mediated inflammation had more venous thromboembolic events and relapsed more often. Rituximab treatment induced Th1 and regulatory T cell cytokines but did not impact Th17 cytokines. MN patients with Th17-mediated inflammation which appears to be related to an urban environment have worse prognosis. Alternative strategies targeting dysregulated cytokine balance could be considered for these patients at high risk of relapse.
Abstract (French)
La glomérulonéphrite extra-membraneuse (GEM) est une maladie auto-immune rénale rare. La plupart des maladies auto-immunes sont associées à une réponse immunitaire Th17, mais peu de données sont disponibles pour la GEM. En Chine, l'incidence des GEM a été associée à l'exposition aux particules fines (PM2.5).
Notre objectif était d'analyser le profil cytokinique des patients atteints de GEM et d'étudier les éventuels facteurs environnementaux impliqués dans cette réorientation immunitaire, ainsi que les conséquences sur le pronostic de la maladie. Dans cette étude prospective, 59 patients atteints de GEM ont été inclus. Les cellules sanguines ont été stimulées in vitro et les cytokines produites mesurées.
Les résultats obtenus chez les patients ont été comparés à ceux de 28 sujets sains et analysés en fonction de l'exposition individuelle aux particules en suspension (PM2.5). Par rapport aux témoins, les patients présentaient des taux sériques plus élevés en cytokines des voies Th17 et Th2, ainsi qu'un déficit en cytokines des voies Th1 et Treg. Les patients présentant des niveaux élevés d'IL-17A vivaient dans des zones fortement exposées aux PM2.5 par rapport à ceux avec de faibles niveaux d'IL-17A : 51 contre 31 mg/m3, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande une exposition inférieure à 10 mg/m3. Les GEM présentant une inflammation Th17-médiée se compliquaient plus de thromboses et de rechutes. Le rituximab a induit des profils Th1 et Treg mais n'a pas eu d'impact sur la voie Th17. Le pronostic des patients souffrant d'une inflammation Th17-médiée, semblant liée à un environnement urbain, est donc plus péjoratif. Des stratégies alternatives ciblant cette dysrégulation immunitaire pourraient être envisagées.
Additional details
- URL
- https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03167133
- URN
- urn:oai:HAL:dumas-03167133v1
- Origin repository
- UNICA