La mort cellulaire au service de l'homéostasie épithéliale
Description
> Le tissu épithélial constitue à la fois une barrière entre deux environnements et un lieu d'échanges de molécules. Ces fonctions sont assurées grâce à l'orga-nisation structurale des cellules épi-théliales jointives, qui établissent des contacts entre elles, mais aussi avec la matrice extracellulaire (MEC) sous-jacente. Ces contacts vont permettre d'établir une polarité cellulaire, en défi-nissant un domaine latéral (en contact avec les cellules voisines), un domaine basal (en contact avec la MEC), et un domaine apical (en contact avec des cel-lules supra-basales dans le cas d'un épi-thélium stratifié, ou exposé à la lumière d'un organe creux dans le cas d'un épi-thélium simple) (Figure 1). Les contacts cellulaires sont assurés par différents types de protéines présentes à la surface cellulaire, telles que les intégrines et les cadhérines, qui sont respectivement impliquées dans les contacts entre la cel-lule et la MEC et entre cellules voisines. La mise en place de ces contacts définit une polarité cellulaire apico-basale, dont le maintien est indispensable au dévelop-pement, à l'homéostasie et à l'intégrité fonctionnelle des tissus épithéliaux. La polarité apico-basale permet notamment la localisation de protéines membra-naires dans un domaine spécifique de la cellule épithéliale.
Abstract
International audience
Additional details
- URL
- https://www.hal.inserm.fr/inserm-02437716
- URN
- urn:oai:HAL:inserm-02437716v1
- Origin repository
- UNICA