Published November 4, 2024
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Publication
Spectrum of antipsychotic-induced disorders in children and adolescents
Description
The use of antipsychotics (APs) in child and adolescent psychiatry poses major challenges, both in terms of iatrogeny and drug abuse. Indeed, in the context of misuse, the analysis of the international pharmacovigilance database (VigiBase®) revealed a specific signal for quetiapine abuse (a second-generation AP) in adolescents. Its anxiolytic properties, which contribute to its popularity, may be linked to the antagonism of H1 histaminergic and α1 adrenergic receptors. Regarding rare adverse drug reactions in adolescents, chlorpromazine (a first-generation AP) and olanzapine (a second-generation AP) showed the strongest disproportionality signals with the occurrence of catatonia. Finally, regarding common adverse drug reactions, young patients seemed to be more prone to antipsychotic-induced nutritional disorders. From a pathophysiological standpoint, they are more likely to experience changes in body composition and to develop insulin resistance in response to antipsychotic treatment. Additionally, in adolescents, a new signal for non-alcoholic steatohepatitis associated with aripiprazole was also identified.
Abstract (French)
L'utilisation des antipsychotiques en pédopsychiatrie pose des défis majeurs, à la fois en termes d'iatrogénie et d'abus médicamenteux. En effet, dans un contexte de mésusage, l'exploitation de la base internationale de pharmacovigilance (VigiBase®) permettait de déceler un signal spécifique à l'abus de quétiapine (un antipsychotique de 2ème génération), chez l'adolescent. Ses propriétés anxiolytiques, source de sa popularité, pourraient être en lien avec l'antagonisme des récepteurs histaminergiques H1 et adrénergiques α1. Concernant les effets indésirables rares, chez l'adolescent, la chlorpromazine (un antipsychotique de 1ère génération) et l'olanzapine (un antipsychotique de 2ème génération) présentaient les plus forts signaux d'association avec la survenue d'une catatonie. Enfin, sur le plan des effets indésirables fréquents, les jeunes patients semblaient présenter une plus grande propension aux troubles nutritionnels induits par les antipsychotiques. Sur le plan physiopathologique, ils seraient plus susceptibles de voir leur composition corporelle se modifier et de développer une insulinorésistance en réponse à un tel traitement. Nous retrouvions également, chez l'adolescent, un nouveau signal de stéatohépatite non alcoolique mettant en jeu l'aripiprazole. Ainsi, les éventuels antécédents addictologiques et métaboliques devraient faire l'objet d'une évaluation préalable à l'instauration d'un antipsychotique chez l'enfant et l'adolescent. Ces travaux, menés à l'aide de données en vie réelle, mettent en évidence l'importance d'une évaluation rigoureuse et renouvelée du rapport bénéfice/risque lors de la prescription de psychotropes en population pédiatrique.Additional details
Identifiers
- URL
- https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04790930
- URN
- urn:oai:HAL:dumas-04790930v1
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- UNICA