Published February 17, 2010
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Les discriminations : une question de minorités visibles
Contributors
Others:
- Institut national d'études démographiques (INED)
- Unite de recherche migrations et sociétés (URMIS) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR205-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Cité (UPCité)-Université Côte d'Azur (UniCA)
- Conditions Extrêmes et Matériaux : Haute Température et Irradiation (CEMHTI) ; Université d'Orléans (UO)-Institut de Chimie - CNRS Chimie (INC-CNRS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Description
D'après l'enquête Trajectoires et Origines (TeO), un peu moins de 14 % des personnes âgées de 18 à 50 ans résidant en France déclarent avoir vécu des discriminations dans les cinq dernières années, ceci quel que soit le motif (sexiste, raciste, homophobe, lié à l'âge, à la religion ou à l'état de santé). Les Français qui ne sont ni immigrés ni fils ou filles d'immigrés sont 10 % à en déclarer, contre 24 % des fils ou filles d'immigrés, et 26 % des immigrés. Les motifs cités sont d'abord l'origine (ou la nationalité) et la couleur de la peau (57 % et 17 %), puis le sexe et l'âge. Les femmes et les plus de 35 ans déclarent moins de discriminations que les hommes et les jeunes. Si occuper un emploi protège de l'impression de discrimination, celle-ci augmente avec le niveau d'études et les difficultés d'accès aux postes de responsabilité, le fameux « plafond de verre ». Toutefois, seules 13 % des personnes ayant déclaré avoir subi une discrimination ont entrepris une démarche auprès d'un commissariat, d'une association, d'un syndicat, ou de la Halde.
Abstract
International audienceAdditional details
Identifiers
- URL
- https://hal.science/hal-04537778
- URN
- urn:oai:HAL:hal-04537778v1
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- UNICA