Territory and biodiversity: patrimonializations and actors' anticipations. a rereading from the case of the upper Benoue, Cameroon
- Others:
- Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (PRODIG) ; Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Paris-Sorbonne (UP4)-AgroParisTech-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (LESC) ; Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Culture et Environnements, Préhistoire, Antiquité, Moyen-Age (CEPAM) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS) ; COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Côte d'Azur (UCA)
Description
After ten years of implementation of the development plan of the Parc de la Bénoué and the continued immigration of new farmers and herders, what were the evolutions of the territories and the power relations between, on the one hand, indigenous and non-natural users of natural resources, and, on the other hand, biodiversity conservation agents? The land issues revealed by the zoning of the national park in the context of exponential population growth lead to new alliances, notably with the previously marginalized traditional authorities, which reaffirm their territorial rights in the process of nature patrimonialization. We show how the local strategies at work are in keeping with the old cultural model of each of these communities, centered on the territory and not on the biodiversity it contains. Discussions on the recognition of local practices and knowledge, as well as on the complementarity between emblematic and ordinary biodiversity, do not find any echoes in this area overwhelmed by uncontrolled immigration directly linked to the context of regional insecurity
Abstract (French)
Après dix ans d'application du plan d'aménagement du parc de la Bénoué et d'immigration continue de nouveaux agriculteurs et éleveurs, comment se recomposent les territoires et les rapports de force entre d'une part, autochtones et allochtones utilisateurs des ressources naturelles et, de l'autre, les agents de conservation de la biodiversité ? Les enjeux fonciers révélés par le zonage du parc national dans un contexte d'accroissement démographique exponentiel aboutissent à de nouvelles alliances, notamment avec les autorités traditionnelles peules jusqu'alors marginalisées, mais qui réaffirment ainsi leurs droits sur le territoire dans le processus de patrimonialisation de la nature. Nous montrons comment les stratégies locales à l'œuvre s'inscrivent dans la continuité du modèle culturel ancien de chacune de ces communautés, centré sur le territoire et non sur la biodiversité qu'elle contient. Les débats sur la reconnaissance des pratiques et des savoirs locaux, ainsi que sur la complémentarité entre biodiversité emblématique et ordinaire, ne trouvent pas d'échos sur ce terrain submergé par une immigration incontrôlée, directement reliée au contexte d'insécurité régionale.
Abstract
International audience
Additional details
- URL
- https://shs.hal.science/halshs-01651510
- URN
- urn:oai:HAL:halshs-01651510v1
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- UNICA