LE CHIKUNGUNYA A LA RAVINE DES CABRIS (COMMUNE DE SAINT-PIERRE, ILE DE LA REUNION) : Résultats de l'enquête sur le Chikungunya et les maladies transmissibles vectorielles réalisée auprès de la population, 18 mois après l'épidémie
- Others:
- Études des Structures, des Processus d'Adaptation et des Changements de l'Espace (ESPACE) ; Université de la Méditerranée - Aix-Marseille 2-Université de Provence - Aix-Marseille 1-Avignon Université (AU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Nice Sophia-Antipolis (UNSA)
- Aménagement, Développement, Environnement, Santé et Sociétés (ADES) ; Université Bordeaux Segalen - Bordeaux 2-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion (CHU La Réunion)
- Ville de Saint Pierre - Ile de la réunion
- ANR-06-SEST-0004,ANTHROPO-MTV,Milieu de vie et santé: la gestion des maladies transmissibles vectorielles à la réunion à partir de l'exemple du Chikungunya(2006)
Description
Dans le cadre du projet de recherche ANTHROPO-MTV (programme ANR SEST) destiné à étudier la gestion des maladies transmissibles vectorielles à la Réunion à partir de l'exemple du chikungunya, nous avons choisi comme terrain d'enquête la Ravine des Cabris (RDC). Une enquête quantifiée a été réalisée au mois de novembre 2007 auprès de 415 ménages résidant en habitat individuel. L'enquête a été réalisée avec la participation, comme enquêtrices, de 10 élèves de Terminale Pro du Lycée Victor Schoelcher à Saint Louis et l'appui du CUCS de la RDC (Mairie de St. Pierre). Le questionnaire qui comportait 4 volets d'étude (cellule familiale, habitat/jardin, recours aux soins lors de l'épidémie de chik, perception de l'environnement et de la santé) était posé à un adulte par ménage et complété par une observation des jardins. Des études complémentaires ont été réalisées dans la même zone : sur « l'eau, l'habitat et les jardins » auprès d'enfants des familles enquêtées, sur la « typologie des jardins » par des étudiants de l'université du Tampon, sur les recours de soins (biomédicaux et traditionnels) auprès de la population, de guérisseurs et de professionnels de santé. Présentation de quelques résultats : Les campagnes de prévention contre les gites larvaires semblent avoir eu des effets puisque plus des 2/3 ont des plantes en pot sans soucoupe et que 79,6 % disent nettoyer leurs gouttières. On relève une moindre identification à l'épidémie et ses conséquences qui fait apparaître une capacité perçue d'action assez faible. L'ensemble des différents résultats traduit le fait que, malgré les multiples campagnes d'information et de communication consécutives à l'épidémie de chik, il y avait toujours 18 mois après l'épidémie, une difficulté pour une fraction de la population à établir un lien entre environnement et santé s'agissant de maladies transmissibles vectorielles
Abstract
International audience
Additional details
- URL
- https://hal.science/hal-01292913
- URN
- urn:oai:HAL:hal-01292913v1
- Origin repository
- UNICA