Published January 1, 2019 | Version v1
Report

Réseau de lithothèques en Auvergne - Rhône-Alpes

Others:
Paléotime
De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie (PACEA) ; Université de Bordeaux (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019])
Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
Maison de l'Orient et de la Méditerranée - Jean Pouilloux (MOM) ; Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES) ; École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Culture et Environnements, Préhistoire, Antiquité, Moyen-Age (CEPAM) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS) ; COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Côte d'Azur (UCA)
IRAMAT-Centre de recherche en physique appliquée à l'archéologie (IRAMAT-CRP2A) ; Institut de Recherches sur les Archéomatériaux (IRAMAT) ; Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Abteilung für ältere Urgeschichte und Quartärökologie Institut für Ur- und Frühgeschichte und Archäologie des Mittelalters
Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) (BRGM)
Centre de Géosciences (GEOSCIENCES) ; Mines Paris - PSL (École nationale supérieure des mines de Paris) ; Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)
Musée National de Préhistoire ; Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)
Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CReAAH) ; Le Mans Université (UM)-Université de Rennes 1 (UR1) ; Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes 2 (UR2) ; Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Nantes - UFR Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie (UFR HHAA) ; Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)-Ministère de la Culture (MC)
Ministère de la Culture (MC)
Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe-Afrique (LAMPEA) ; Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC)
Service d'Archéologie Préventive du Département de l'Allier
Service régional de l'Archéologie Rhône-Alpes ; Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)
Service archéologique de la ville de Lyon ; Mairie de Lyon
Service Régional de l'Archéologie Lyon ; Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes
DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM) ; Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC)
Environnements, Dynamiques et Territoires de la Montagne (EDYTEM) ; Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry])-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Paléotime
Service régional de l'archéologie Auvergne - Rhône-Alpes

Description

Le programme collectif de recherche réseau de lithothèques en Auvergne-Rhône-Alpesexiste depuis 12 ans. Il est à l'initiative d'une synergie désormais reconnue sur l'origine des matièrespremières. Sa fonction est essentielle dans la consolidation d'une structure coopérative de rechercheaux échelles régionale et nationale. Démarche nécessaire, qui ouvre des perspectives nouvelles etirremplaçables dans le domaine des comportements techno-économiques, des circulations et desrapports intersites.Le présent rapport expose un état de l'art des actions mis en place afin de poursuivre de façon efficace lebut principal du programme : proposer aux préhistoriens un mode d'action pluridisciplinaire et évolutifqui une fois couplé à la technologie lithique permet une meilleure connaissance de la provenance etde la circulation des silex.Cette année le PCR a été financé par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, les conseils généraux de l'Ain,de l'Isère, de la Savoie et la SARL Paléotime dans le cadre des opérations programmées. Grâce à cesfinancements et les contributions des membres de l'équipe, nous pouvons présenter un bilan qui vaservir de tremplin à une structure de plus en plus interconnectée. Au démarrage de cette nouvelletriennale le pôle recherche constitué au sein du PCR offre un cadre qui a toutes les qualités poursoutenir un travail de fonds, sur une conception unitaire et dynamiques des problématiques telles que: les lithothèques d'un territoire et la manière de les améliorer, l'inventaire des formations à silex, lacaractérisation des matériaux, la représentation des géoressources, la diffusion et la conservation desrésultats. Les axes désormais privilégiés ont été impulsés par deux actions majeures qui ont eu lieu auP.C.R. Réseau de lithothèques en Auvergne - Rhône-Alpes : rapport d'activité 20184cours de la précédente triennale. L'organisation en 2016 d'une école thématique à Nice par D. Binder(CNRS, CEPAM) et P. Fernandes (SARL Paléotime) et la réalisation d'une enquête nationale sur leslithothèques sous l'égide du CNRS, du Ministère de la Culture, de l'Inrap et de Paléotime (organisée parC. Bressy-Leandri). Ces deux initiatives ont permis d'identifier les attentes de la part de la communautédes préhistoriens. C'est à ces attentes que nous avons décidé de répondre : formation à la caractérisationdes silex - développement de l'outil lithothèque - normalisation des critères descriptifs - mutualisationde bases de données harmonisées sans oublier de garder le contact avec le territoire les acteursrégionaux.Pour cette triennale les membres du bureau ont donc choisi les axes suivants :• Axe 1 : formation à la caractérisation des silex, utilisation des nouvelles fiches ;• Axe 2 : développement de l'outil lithothèque, travail sur les lithothèques régionales ;• Axe 3 : maintenir un niveau d'activité en équilibre dans chacun des douze départements de lagrande région ;• Axe 4 : normalisation des critères descriptifs, élaboration d'une terminologie à l'échelle nationale ;• Axe 5 : applications au mobilier archéologique ;• Axe 6 : vers une mutualisation des bases de données et une valorisation des résultats, afin d'enrichirun pôle de compétences pluridisciplinaire régional intégrable au projet national.Les différents axes ainsi sélectionnés sont à la fois didactiques, patrimoniaux, recherche-développement,valorisation-diffusion. Ils témoignent du dynamisme d'une équipe soudée et de plus en plus interactiveau fil des ans. Ces axes sont complémentaires et doivent permettre à la fin de cette triennale de poserles bases d'une structure offrant la possibilité à toutes les personnes qui avaient exprimé ces attentesde bénéficier de méthodes et d'outils qui correspondent aux besoins de l'archéologie moderne.Ce programme réuni chaque année un groupe de participants convaincus de l'importance d'une telledémarche collective. Il est à l'origine d'une structure mêlant partage et harmonisation des bases dedonnées. Il est déjà partie prenante d'un projet national, le GDR SILEX coordonné par C. Bressy-Léandri.Il fait progresser les connaissances sur la question des comportements des Hommes préhistoriques parrapport aux géoressources. En parallèle, il a permis de créer de nouveaux liens au sein de la communautédes préhistoriens. Cette synergie facilite aujourd'hui les contacts et les échanges d'informations surune grande partie du territoire français (Auvergne-Rhône-alpes, PACA, Nouvelle aquitaine, Centre Valde-Loire, Ile de France). Elle est sans doute la meilleure solution pour tordre le cou aux problèmesrégulièrement posés par certains silex d'origine lointaine. La formation aux nouvelles méthodesd'inventaires ou de caractérisation doit permettre à toutes les personnes concernées d'utiliser unbagage commun et en cela participer au développement de la pétroarchéologie, de la tracéologie, dela taphonomie et de la géoarchéologie en améliorant le dialogue entre les acteurs de ces différentesdisciplines.

Additional details

Created:
December 4, 2022
Modified:
November 29, 2023