Suspension (in)volontaire d'incrédulité, émotions et science pathologique
- Creators
- Picholle, Éric
- Others:
- Institut de Physique de Nice (INPHYNI) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS) ; COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Côte d'Azur (UCA)
- Yves Strickler, Jean-Sylvestre Bergé & Marc ortolani
Description
Naviguer entre le monde et ses représentations ne va pas absolument de soi. Le physicien accepte, le temps de sa réflexion théorique, d'acquiescer à la pertinence de la représentation, du modèle qu'il considère. Cet acquiescement n'est rendu possible que par la suspension provisoire du jugement sur sa vérité. Or laisser la question se poser, ce serait s'obliger à y répondre par la négative. Sans cette distance, le modèle apparaît non seulement comme la fiction qu'il est effectivement, mais comme une fiction « non pas fictive, mais fausse » . De même, objectivement, le lecteur d'un roman est confortablement assis dans son fauteuil, et non en train de parcourir le monde avec ses personnages…Cet article considère un cas classique d'hallucination cognitive positive, celui des "Rayons N" de René Blondlot, pour montrer que les scientifiques n'en sont pas à l'abri, aussi bien au niveau individuel que collectivement.
Abstract
International audience
Additional details
- URL
- https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03567457
- URN
- urn:oai:HAL:hal-03567457v1
- Origin repository
- UNICA