Lithic industry variability and tools function during the Lower Palaeolithic: the contribution of traceological analysis to the techno-morpho-functional approach

Description

Lower Palaeolithic industries are characterized by a wide typo-technical variability (bifaces, flakes, pebbles, small tools, etc.) but the origins of this disparity are still poorly understood. We aim to focus our study on the function of ancient tools using a techno-morpho-functional approach and traceological analysis to apprehend the tool on an individual level and within its lithic assemblage. As tools are produced to meet a need, the starting point for their analysis is the identification of their function and of how they are conceived (active and prehensive parts; Boëda, 1997). We will follow on this by highlighting techno-functional groups and identifying recurrences and variabilities. The structural and functional requirements conditioning the tools being then defined, the other factors influencing tool production, such as cultural trends or raw materials availability, could be perceived. Well-preserved industries from reliable chronostratigraphic contexts that are suitable for such an approach are rare for the Lower Palaeolithic. However, this combined approach has already yielded significant results.

Abstract (French)

Les industries lithiques du Paléolithique inférieur sont caractérisées par une grande variabilité typotechnique (assemblages bifaciaux, à éclats, à galets, à petits outils, etc.), mais les raisons de cette disparité demeurent incomprises. Pour tenter de l'interpréter, nous tâchons de placer la fonction des outils anciens au coeur des réflexions. L'ajout de l'analyse tracéologique à l'approche techno-morpho-fonctionnelle offre l'opportunité d'appréhender l'outil à différents niveaux : à l'échelle individuelle et au sein de l'assemblage lithique dont il fait partie. Les outils étant produits pour répondre à un besoin, le point de départ de leur analyse est l'identification de leur mode de fonctionnement et des différentes parties qui les structurent (partie active et partie préhensive ; Boëda, 1997). Nous pouvons ensuite mettre en évidence des groupes technofonctionnels et identifier les récurrences et les variabilités. Les exigences structurelles et fonctionnelles conditionnant les outils étant alors définies, les autres facteurs influençant la production des outils, tels que les traditions culturelles ou la disponibilité en matières premières, pourraient être perçus. Les industries bien conservées et issues de contextes chronostratigraphiques fiables pouvant se prêter à une telle approche sont rares pour le Paléolithique ancien. Toutefois, cette approche combinée a déjà livré des résultats concluants.

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