Published January 2021
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Journal article
Drosophila suzukii et lutte biologique par acclimatation
Contributors
Others:
- Institut Sophia Agrobiotech (ISA) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS) ; COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement (INRAE)-Université Côte d'Azur (UCA)
- CABI, Delemont, Switzerland ; Partenaires INRAE
- British Columbia
- Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL)
- Chambre d'Agriculture des Alpes Maritimes (CA 06)
- Santé et agroécologie du vignoble (UMR SAVE) ; Université de Bordeaux (UB)-Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV)-Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agronomiques de Bordeaux-Aquitaine (Bordeaux Sciences Agro)-Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement (INRAE)
- Unité de recherche Plantes et Systèmes de Culture Horticoles (PSH) ; Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement (INRAE)
- CABI Europe Switzerland
Description
Les caractéristiques de Drosophila suzukii (fécondité, plantes-hôtes, nombre de générations…) en font un ravageur difficile à maîtriser en cultures fruitières, en particulier en verger de cerisier et en cultures de fruits rouges (fraise, framboise). Les solutions actuelles ne donnent pas entièrement satisfaction, du fait de contraintes techniques ou économiques. La lutte biologique permettrait de diminuer la pression du ravageur sur le territoire. Cet article précise l'avancée de recherches pour une lutte biologique par acclimatation, qui se définit par l'introduction d'un auxiliaire exotique provenant de la même zone d'origine que le ravageur-cible, dans le but de son établissement permanent et d'un contrôle durable du ravageur. Après avoir identifié les ennemis naturels de Drosophila suzukii dans sa zone d'origine (parasitoïdes des genres Asobara, Ganaspis et Leptopilina), les programmes ont permis d'évaluer finement les candidats potentiels au laboratoire. L'espèce Ganaspis cf. brasiliensis, et plus particulièrement la population G1 (« groupe moléculaire 1 »), s'avère prometteuse et une demande d'introduction dans l'environnement devrait être faite prochainement.
Abstract
International audienceAdditional details
Identifiers
- URL
- https://hal.inrae.fr/hal-03121351
- URN
- urn:oai:HAL:hal-03121351v1
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- UNICA