Published September 2023
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Journal article
Suspension of geriatric admissions in France in 2023 : a national PUGG survey of the French Society of Geriatrics and Gerontology
Contributors
Others:
- Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire (LPPL) ; Université d'Angers (UA)-Nantes Université - UFR Lettres et Langages (Nantes Univ - UFR LL) ; Nantes Université - pôle Humanités ; Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université - pôle Humanités ; Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université (Nantes Univ)
- Centre Hospitalier Universitaire de Nice (CHU Nice)
- Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement (IRCAN) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Côte d'Azur (UniCA)
- Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille (APHM)
- Hôpital Xavier Arnozan - CHU de Bordeaux ; Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux (CHU Bordeaux)
Description
La France connaît des fermetures exceptionnellement élevées de lits de Gériatrie, ce qui majore les difficultés d'accès aux soins gériatriques pour les citoyens français les plus âgés et fragiles. La Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) a mené en janvier 2023 une enquête nationale pratiques et usages en gériatrie et en gérontologie (PUGG) auprès des gériatres et gérontologues français dans l'objectif de dresser un état des lieux de la fermeture des lits de gériatrie en France et des raisons de ces fermetures. L'enquête en ligne a été réalisée auprès des 1 600 adhérents de la SFGG entre le 8 et le 22 janvier 2023. Les résultats ont montré que 34,7 % des unités de gériatrie étaient concernées par des fermetures de lits en janvier 2023, avec 25,7 % de lits fermés en moyenne. Chaque niveau de la filière gériatrique hospitalière était concerné par des fermetures de lits et diminutions d'activités, les SSR étant plus particulièrement touchés. La raison la plus fréquente était le manque d'effectifs infirmiers, puis médicaux, puis aides-soignants, de jour comme de nuit. Les dates de réouverture n'étaient pas connues dans plus de 90 % des cas. La sortie de crise passera par une reconnaissance et une revalorisation des métiers du grand âge, sur le plan financier comme sur celui de ratios soignants/soignés plus adaptés. Ces mesures sont nécessaires pour éviter la faillite des filières gériatriques hospitalières et préserver un soin décent, respectueux et digne pour nos aînés.
Abstract
International audienceAdditional details
Identifiers
- URL
- https://hal.science/hal-04819040
- URN
- urn:oai:HAL:hal-04819040v1
Origin repository
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- UNICA